Un an après, en 2005, sort un nouveau disque live intitulé Live Arena di Verona. Médaille d'or pour mérites dans le domaine de la culture et de l'art, Rome. Et le voilà reparti, comme toujours en octobre, pour une nouvelle tournée internationale qui le mène (jusqu'en mars 2015) dans quelques-unes des villes les plus importantes d'Europe, comme Rome, Milan, Vienne, Paris, Amsterdam et Francfort[61]. Cette dernière est évoquée dans la chanson Hemingway, qui, pendant quelques années, servait de prélude à tous ses concerts[26]. Concernant le sort réservé à ce morceau, Conte a affirmé : « Certaines de mes chansons ont connu une résonance plus forte dans un pays plutôt que dans un autre. Le public avait bien saisi l'essence même de la chanson »[66]. Le thème unificateur de l'album est celui de l'« homme singe » (terme inventé par la communauté afro-américaine pour désigner les danseurs de jazz), entendu ici comme faisant l'éloge de la musique nord-américaine ou plus précisément de la musique noire. â Voir lâarticle de lâEncyclopédie de la musique au Canada sur Août 1967. Froidement accueilli par la critique, le dixième album de l'artiste s'inscrit dans le sillage du double LP Aguaplano publié huit ans plus tôt[35]. Je sais qu'à la fin de sa carrière, il l'a renié comme d'autres de ses films, mais pour moi, cela reste une œuvre d'une classe extraordinaire »[18]. Avec la chanson Sono qui con te sempre più solo, commence la saga musicale consacrée à l’« Homme du Mocambo », histoire du propriétaire d’un bar fictif, dans laquelle l’auteur se plait à traiter des situations d’un goût décadent, impliquant souvent des administrateurs de faillites (aidé en cela par un esprit autobiographique acéré). Le groupe se produit tous les samedis après-midi de 16 h à 19 h 30 et fait connaître aux jeunes des compositeurs alors peu connus, comme Rodgers & Hammerstein, George Gershwin, Cole Porter et Jerome Kern[6]. La même année, Conte sort aussi l'album Paolo Conte Plays Jazz, édité chez Sony, qui rassemble une collection de morceaux standard donnant dans le swing, contenant, entre autres, l'intégralité du 33 tours The Italian Way to Swing, remontant à 1962[53]. LâÅuvre raconte de manière romancée la vie tumultueuse de Monica Proietti, dite « Monica la mitraille », une criminelle notoire braqueuse de banques qui sévit à Montréal à la fin des années cinquante et durant les années soixante et culmine sur sa fin tragique en 1967, année de lâExposition universelle de Montréal, lors du braquage raté dâune banque où elle est abattue par balles. J’ai aussi tenu des concerts à de grands festivals de l’Unità, à Rome, Gênes et Milan ; les kermesses de l’Émilie étaient légendaires, avec ce fumet délicieux des côtes de porc »[2]. Les contes célèbres ne sont pas seulement de belles histoires, ils permettent la transmission d’une sagesse et d’un patrimoine universel. On note la présence des plus fidèles musiciens de Paolo Conte à travers le temps (Massimo Pitzianti, Jino Touche, Daniele di Gregorio), mais aussi des noms connus par les fans dans les années 1980 et 1990 tels que Jimmy Villotti, personnage central de la chanson Jimmy Ballando (1987). » C’est avec ces mots que le photographe Roberto Coggiola rappelle, en 2007, les premiers pas de l’artiste, lors d’une exposition photographique présentée au théâtre Ariston et intitulée Paolo Conte à Sanremo de 1980 à 2005[15]. Il suffit de penser à des chansons comme Gli impermeabili (troisième épisode de la tétralogie du Mocambo), Sparring partner, hautement évocatrice, la nocturne pour piano et saxo Come mi vuoi?, L'avance, fort persuasive, et Come-di, swing à la Cab Calloway, aux nombreux doubles sens linguistiques et vocaux. », â Michel Conte â Nu⦠comme dans nuages[25], « Séduit par le théâtre et la danse, [Clermont] Pépin écrivit successivement deux ballets, L'Oiseau-phénix et Le Porte-rêve, le premier créé à la scène sous sa direction, avec chorégraphie de Ludmilla Chiriaeff, et le second à la télévision de la SRC, chorégraphie de Michel Conte. Ainsi, les grands classiques étaient autorisés… à condition d’être exécutés par des orchestres italiens et sous des titres italiens : c’est comme cela que Saint Louis Blues est devenu Tristezze di San Luigi ! Ce n’est qu’en 1974, alors qu’il était sur le point d’abandonner la musique pour se consacrer à sa profession d’avocat, qu’il se décide (convaincu entre autres par son premier producteur Lilli Greco) à présenter lui-même ses propres chansons. Recherche de fable de la fontaine. Il acquiert une renommée internationale qui se confirme en 1981 avec l'album Paris Milonga. Retrouvez + de 100 000 citations avec les meilleures phrases pas connu, les plus grandes maximes pas connu, les plus belles pensées pas connu provenant d'extraits de livres, magazines, discours ou d'interviews, répliques de … Pour un compositeur, elles sont le parfum d’un bouquet de fleurs, et à force de leur sentir ce parfum, il risque parfois de s’en détourner [...] Mais certaines ont eu plus de chance auprès du public. L'album présente des morceaux du musicien parus aussi bien dans des films que dans des spectacles de théâtre, parmi lesquels on retiendra : Le tam tam du paradis, écrit par l'artiste pour la pièce de théâtre Corto Maltese, de 1982 (où il était chanté par Athina Cenci), Via con me, chanté par Roberto Benigni pour le film Tu mi turbi (fr : Tu me troubles) (dont Conte est l'auteur de toute la musique), Le chic et le charme, du film Aurelia et le morceau instrumental Provvisory house, du spectacle théâtral Varietà in varie età. Lâauteur de Nu⦠comme dans nuages le décrit comme un excellent conteur qui lui fait vivre lâexil des grandes familles nobles à Paris pour fuir la révolution. C'est l'histoire d'une danseuse africaine (appelée Razmataz) qui est racontée, de sa course au succès et de sa disparition rapide et mystérieuse, métaphore de la rencontre entre la vieille Europe et la jeune musique noire. A partir de leurs souvenirs magiques de la nuit de Noël, de nombreux lecteurs de Linternaute.com nous ont transmis les plus beaux contes de Noël qu'ils avaient écrit. Au cours des années 1960, il entreprendra une carrière dâauteur-compositeur et sera dès lors interprété tout d'abord par Lucille Dumont[1] puis entre autres par Monique Leyrac, Renée Claude (Shippagan, Viens faire un tour chez moi), Isabelle Pierre (Ãvangéline), Suzanne Stevens (Celui qui ne sait pas aimer, L'amour ne s'en va pas) ou Julie Arel (Kamouraska) et plusieurs autres par la suite. Il y a des batailles perdues d'avance contre certains comportements et il ne suffit pas de critiquer, il faudrait un engagement plus fort, il faudrait peut-être distribuer des amendes pour déloyauté, méchanceté, vulgarité, mauvais goût, en général et à l'italienne »[57]. Trente-cinq ans après, j'apprends stupéfait qu'on va le passer à la télévision. Voir aussi la discographie de Michel Conte. La chanson, devenue un classique de la musique italienne, est par la suite reprise par Conte lui-même et figure dans son premier album live Concerti, sorti en 1985. Ses morceaux les plus célèbres sont notamment Come di, Via con me, Un gelato al limon, Diavolo rosso, Gli impermeabili, Max, Dancing, Sotto le stelle del jazz et Sparring Partner. À la sortie du lycée, il aurait voulu être médecin, mais pour des raisons pratiques il décide de faire des études de droit. Le café-théâtre en question, où dans une atmosphère détendue on peut écouter des vers dits, des chansons ou voir du théâtre, sâappelait autrefois « Théâtre du Café de la Place » et a été renommé « Studio-théâtre » en 1994, appellation sous laquelle il est connu depuis. Très souvent, ma vocation de musicien me porte à estropier la langue italienne ou à la mélanger avec d'autres langues pour obtenir un résultat satisfaisant du point de vue rythmique. En effet, sous une forme plaisante, ils aident les enfants à grandir en leur permettant d’explorer leurs angoisses et leurs peurs. Autour de lui gravitent les personnages humains, les animaux, et parfois les objets inanimés qui se mettent à vivre. Son dernier album est Live Arena di Verona. Nous savons tous que l'italien est une très belle langue, mais il est extrêmement difficile de l'adapter musicalement, en raison du manque d'élasticité des syllabes et de la rareté des mots accentués sur la dernière syllabe. nécessaire], En 1954, il rencontre Charles Trenet qui lui prodigue ses encouragements. Paolo Conte, ses chansons interprétées en bandes dessinées), recueillant des œuvres de jeunes dessinateurs réalisées dans les styles et les techniques les plus diverses[77]. Parmi ses innombrables créations chorégraphiques pour la télévision, on peut citer Le Porte-rêve de Clermont Pépin en 1958[7]. En 1968, il écrit avec Pallavicini et d’autres musiciens tels qu’Enrico Intra et Mansueto Deponti, le morceau de jazz No amore pour la chanteuse Giusy Romeo, connue plus tard sous le nom de Giuni Russo. Il s'agit là d'un recueil d'enregistrements de morceaux de diverses époques allant de 1990 jusqu'à aujourd'hui, réalisés à des fins d'expérimentations, ou pour servir de bande son au théâtre et au cinéma[63]. Comment la mort … Paolo Conte, né le 6 janvier 1937 à Asti, est un chanteur, auteur-compositeur-interprète, parolier et instrumentiste italien fortement influencé par le jazz et le blues. Le disque se poursuit sur la magnétique Blu notte, la romantique Hesitation et enfin Max, autre morceau parmi les meilleurs de sa production, sciemment articulé en un crescendo agogique de forme bipartite, inspiré du Boléro de Maurice Ravel[3]. Jésus y est dépeint comme un motard révolutionnaire, barbu et contemporain qui clame haut et fort son message dâamour altruiste. La Petite Poucette. Au fil des années, sa passion pour le septième art s'est matérialisée dans la composition de bandes sonores très diverses, qui ont ensuite été compilées dans un disque, publié en 1990 par Mercury, intitulé Paolo Conte al cinema[73]. Le disque est présenté en avant-première à la Salle Pleyel, à Paris, accompagné par l'Orchestre national d'Île-de-France (dirigé par Bruno Fontaine), et sera suivi par une tournée européenne de même contenu. En 2007, Celentano a lui-même révélé, à l’occasion de la mort de Pallavicini, la genèse d’Azzurro : « Un jour, Pallavicini m’a téléphoné et m’a dit : une idée folle m’est venue en tête, mais il faut que je te voie pour t’expliquer. J'ai demandé pourquoi et on m'a répondu : « Parce que c'est la chanson des adieux ». Le disque se termine par le honky tonk La Vecchia giacca nuova, analyse passionnée du cabaret et du théâtre social des années vingt[3]. Le 33 tours contient trois chansons qui n'ont jusqu'alors jamais été interprétées par le musicien : Vamp, Messico e nuvole et Don't break my heart, déjà enregistrée, cette dernière, en 1985 par Mia Martini sous le titre Spaccami il cuore[30]. En 1966 il est en tournée européenne de six mois dans les grandes maisons dâopéra au nom du Conseil des Arts du Canada, pour y étudier la mise en scène particulière à cet art et ses techniques de production. Le musicien explique les raisons de ce revirement dans une interview donnée au Corriere della Sera: « Comme tant de compositeurs qui écrivent d'abord les musiques, puis les paroles, j'écris en général dans un anglais que j'invente en partie, un anglais élastique qui vous fait beaucoup plus rêver ; les morceaux restent plus abstraits, et ensuite, quand il faut refondre cela en italien, tout change»[2]. De nombreux morceaux méritent ici d'être mentionnés, depuis les plus rythmés (Fuga all'inglese, Lo zio et Dancing), jusqu'à des chansons plus intimistes comme Nord, La frase et Gioco d'azzardo, sans oublier le foxtrot de salon de Diavolo rosso, l'une des chansons les plus exécutées par l'artiste, consacrée à sa terre d'origine ainsi qu'au célèbre coureur cycliste Giovanni Gerbi[27]. Je me souviens qu’il pensait devoir se produire dans un petit club. Il remonte à mon enfance, et pourtant, pendant des années, je n'ai plus touché aux pinceaux et aux crayons. Avec cette nouvelle poignée de chansons (aux saveurs exotiques et tropicales), l'auteur brosse des réalités géographiques de plus en plus lointaines, la plupart du temps tout simplement rêvées, comme Chinatown, Shanghai, Tombouctou et Zanzibar. L'architecture du bar (avec ses canapés marron, ses enseignes, ses lumières, etc.) Ces histoires connaissent des variantes locales et on les raconte aux enfants partout dans le monde. + de 10 000 célébrités, stars et personnalités du monde entier avec leur biographie, des photos, des questions/réponses sur leur vie, des commentaires d'internautes ainsi que leurs avis sur … Les contes célèbres permettent la mise en scène des peurs et des angoisses de l’enfant. C'était la nuit avant Noël. Il comprend de nombreux morceaux mémorables, dont beaucoup deviendront vite des classiques de Conte. Mes parents, qui étaient encore très jeunes, et donc curieux, passionnés de musique et avides de nouveautés, parvenaient, à la barbe de la police, à mettre la main sur des disques ou des partitions de musique américaine, qu’ils déchiffraient pour pouvoir les jouer à la maison. C'est une proximité réelle qui existe entre le musicien et le public français et il en donnera un exemple dans une autre interview où il définit Paris comme la « ville d'art par excellence », pour sa vocation innée à accueillir et à intégrer des artistes de toutes les nationalités : « Paris, pour les artistes, c'est la ville de l'hospitalité. Les histoires qu’il chante se passent souvent sur un fond de mondes exotiques cherchant à dissimuler, dans la réalité, les « faubourgs somnolents de province »[11]. On y trouve trois morceaux inédits non rédigés en italien : le music-hall Bye, Music (interprété par les chanteuses Julie Branner, Rama Brew, Ginger Brew et Maria Short), la ballade en français Rêveries et le titre instrumental Ouverture alla russa. Suivent alors de nombreuses tournées, aussi bien en Italie qu'en France − cette France qu'il avait déjà ressentie par le passé comme lieu d'inspiration et de proximité culturelle −, d'où naîtra, un an plus tard, le double album Concerti, premier disque live publié par le musicien, avec des enregistrements provenant de concerts s'étant tenus le 28 mai 1985 au Teatro alle Vigne de Lodi, le 20 juin au Teatro Morlacchi de Pérouse et les 15 et 16 mars 1985 au théâtre de la Ville à Paris. Il n'est pas d'artiste qui n'y ait fait son pèlerinage. Entre les deux albums live mentionnés précédemment, on voit sortir sur le marché italien et étranger Aguaplano : un double album contenant 21 chansons, dont quelques-unes en langue française, comme Les tam-tam du paradis, déjà écrite auparavant pour un spectacle théâtral d'Hugo Pratt[31]. Mais d'autres chansons contenues dans ce disque méritent aussi d'être relevées : Epoca, l'élégante Un fachiro al cinema, Cosa sai di me? Les caméras deviennent des partenaires avec lesquelles il faut danser lorsquâelles sâallument au rouge. En effet, en 1982, le père de Corto Maltese a recueilli dans un volume édité par Vincenzo Mollica, intitulé Le canzoni di Paolo Conte, vingt dessins qui décrivent, dans le style caractéristique de l'auteur romagnol, quelques-uns des morceaux les plus remarquables de l'artiste[75]. Mais une nuit peut-être, à la faveur des ténèbres, la musique pourrait revenir frapper à la porte… », « Je trouve que nous sommes dans une période de médiocrité au niveau musical et littéraire. Deux ans après la sortie d'Appunti di viaggio, l'artiste se présente sur le marché du disque avec un nouveau 33 tours qui, pour la troisième fois, s'intitule tout simplement Paolo Conte. Cette frénétique activité artistique mène à la publication, en 1988, d'un deuxième album live intitulé Paolo Conte Live, reprenant en grande partie le concert tenu à Montréal le 30 avril 1988.