Zemeckis a reçu le support enthousiaste de Walt Disney Pictures, le coup de pouce du producteur Steven Spielberg, la bénédiction de Warner Bros., l'encrage de l'animateur canadien Richard Williams, la voix de Mel Blanc, les traits d'esprit de Jeffrey Price et Peter S. Seaman, l'aide de Industrial Light & Magic de George Lucas et la performance comique de Bob Hoskins, le détective privé le plus costaud et le plus velu[43].» Richard Corliss dans le Time écrit une critique plus mitigée « le dessin animé du générique fonctionne bien, trop bien. Sauf mention contraire, les informations proviennent des sources suivantes : John Grant[1] et IMDb[2]. ", film hommage à lââge dâor des cartoons hollywoodiens La chronique de Thomas Croisière lundi 13 avril 2020 Mais les deux dernières ont été supprimées, les scénaristes ayant pensé qu'elles ne seraient pas appropriées pour un jeune public, pour ne conserver qu'un gang de cinq membres[10]. Un autre point est le concept que le monde des toons n'est pas en deux dimensions mais présent dans le monde réel et grâce à la technique les deux se rejoignent à l'écran[5]. que bien que le script de la suite soit "merveilleux", il voit peu de chances de le produire, et encore moins en tant que film original pour le prochain service de streaming Disney+[85]. La dernière modification de cette page a été faite le 2 février 2021 à 20:51. Les autoroutes ont été construites là où le réseau de tramways et bus rouges passait. En même temps, les gens devraient aussi développer un sens de l'humour pour ces choses[66]. En contrepartie de cette liberté d'agir loin du siège de Disney et de réaliser Roger Rabbit, Disney et Spielberg ont aidé Williams à distribuer le film alors inachevé Le Voleur et le Cordonnier[31]. Quelques erreurs de raccords sont visibles dans le film[60]. A Hollywood, Roger Rabbit compte parmi les vedettes de l'industrie du dessin animé. Distribution. Note : La liste des personnes créditées au générique étant trop longue pour être citée in extenso ici, nous nâavons repris que les principaux contributeurs[NB 2]. Normalement invisible à un rythme normal de 24 images par seconde, la sortie du film sur Laserdisc en 1994 a permis au public tout comme aux critiques d'analyser image par image le film et de chercher ces clins d'Åil[62],[63],[64]. Au changement de plan, quand Eddie et Maroon observent l'étendue des dégâts, le trou dans la fenêtre marque lui-aussi la silhouette de Roger. Des personnages que l’on recroise avec nostalgie, à la différence de Christopher Lloyd - le doc de Retour vers le futur du même Zemeckis – ici, en abominable juge Demort et sa terrible trempette... Gaston : Ca m’a fait pleurer la scène où il a pris une chaussure et il l’a mis dans la trempette. Dans la scène du nightclub, Eddie devait interroger longuement Bébé Herman qui versait les martinis dans son biberon mais pour des raisons de budget la séquence fut réduite à une question avec Bébé Herman dans son landau[22]. Pris d'un doute, Valiant observe attentivement l'une des photos qu'il a prise d'Acme et y aperçoit effectivement le testament. Techniquement, cette danse se rapproche d'un homme en train de courir utilisé par Janet Jackson dans le clip vidéo de Rhythm Nation mais en sautant en arrière avec les bras simulant le fait d'accrocher ses pouces à ses bretelles. Ce scénario est assez éloigné des productions Disney avec une narration brève, de l'humour mordant et du comique violent. Maltin décrit Jessica comme une femme aux formes généreuses improbables et à la voix de sirène inspirée du Petit Chaperon rouge de Red Hot Riding Hood (1943), aussi éloignée des héroïnes de Disney qu'on peut l'imaginer[29]. Zone Telechargement est de retour pour vous proposer tout les films streaming en hd, streaming vf. Apparaissant d'abord aplati, Demort se regonfle, puis il déclare à Valiant être le Toon qui a tué son frère et le combat se poursuit. Confiné avec mes deux toons, je leur propose chaque soir la Séance de Thomas Croisière et hier, c’était... J’évacue tout de suite la vanne pour Alex. D'abord réticent pour s'occuper d'une affaire avec un Toon, Valiant finit par accepter face à l'insistance de Maroon. En dehors des deux versions finales, des dizaines de versions de travail ont été élaborées[6]. Ils conservent le noyau du livre : Roger est un toon et personne ne l'imagine tuer par jalousie ou rage, Eddie est le seul qui va l'aider[6]. Parmi les autres « apparitions », citons : En revanche, pour des raisons de droits, la présence de Popeye, Olive, Brutus, Little Lulu, Casper le gentil fantôme, Tom et Jerry et Félix le Chat a été annulée. Mais depuis l'assassinat de son frère par un Toon, Valiant s'est retiré et a sombré dans l'alcool. Jeffrey Katzenberg président de Walt Disney Pictures depuis 1984[15] soutient que ce film hybride mêlant animation et prise de vue réelle va sauver le département animation du studio[14], Walt Disney Feature Animation. Mais au fait, c’est quoi un toon ? Pensant qu'elle est la meurtrière, Valiant la poursuit jusqu'à Toonville. Dans le bar, lorsque Angelo reconnaît avoir vu un lapin, il présente au juge un lapin invisible qu'il nomme Harvey, une référence à un film de 1950. Fin 2012, Zemeckis, avant la première du film Flight, indique que le script a été envoyé à Disney et attend l'aval de la direction[84]. Une heure plus tard Roger est tué mais il parvient à utiliser la faculté des toons à produire un fantôme qui demande à Eddie de retrouver son meurtrier. En menant son enquête, Valiant surprend Jessica Rabbit en train de faire « picoti-picota » (une partie de jeu de main sur la comptine patty-cake) avec Marvin Acme et les prend en photo. Qui veut la peau de Roger Rabbit sort en salle le 22 juin 1988 au Québec et le 18 octobre 1988 en France. Alors que la police et les Toons arrivent sur place et découvrent la vérité, Valiant s'aperçoit que le papier sur lequel Roger a écrit un poème d'amour à Jessica est en fait le testament d'Acme, écrit à l'encre invisible. Le concept d'Hollywoodland fut associé, par les imagineers Dave Nurkhart et Joe Lanzisero, à celui du Mickey's Birthdayland et devint un monde de Mickey et des autres toons mais dont Disney a les droits[87]. Avec le succès critique et financier de Qui veut la peau de Roger Rabbit, Walt Disney Pictures et Steven Spielberg ont rapidement envisagé un second opus[47]. Le juge DeMort, une fois choisi comme antagoniste, aurait dû être le chasseur qui tue la mère de Bambi dans Bambi (1942) mais le studio Disney refusa[21] au profit d'un personnage entièrement nouveau. Williams vient en Californie et présente à Zemeckis et Milt Kahl les 15 minutes qu'il a réalisées du Voleur et le Cordonnier, entamé 23 ans plus tôt, réalisation qui les enthousiasme[17]. Zemekis compare la Trempette à la « solution finale » d'Adolf Hitler[9]. Le choix des kangourous est lié à l'expression « Kangaroo court » qui désigne un tribunal délibérant de manière inique et arbitraire agissant dans une parodie de justice[23]. 1988. Ils habitent à Toonville, une zone adjacente à Hollywood, et se déplacent régulièrement chez les humains pour tourner des dessins animés. Roger Rabbit, un toon servant de faire-valoir dans la série de Bébé Herman produite par Rocco et Dominick DeGreasy s'étonne qu'un syndicat n'arrive pas à acheter son contrat aux frères DeGreasy[4]. Quelques mois plus tard, en novembre Zemekis ajoute que les personnages toons seront en animation traditionnelle et que le reste utiliserait la capture de mouvement[79]. Grant dénombre 326 animateurs dont 254 sous la direction de Williams à Londres et 72 en Californie qui ont réalisé 82 080 images à la main sur des photostats[17]. En décembre 2018, tout en faisant la promotion de son dernier film, Bienvenue à Marwen, et à l'occasion du 30e anniversaire de Roger Rabbit, Zemeckis a répété dans une interview avec Yahoo! Il a reçu un oscar en 1973 pour A Christmas Carol et espère achever Le Voleur et le Cordonnier[5]. En apprenant la nouvelle, Roger Rabbit se décompose et disparaît dans la nature. Plusieurs attractions furent envisagées dont un voyage dans Toontown proche des scènes du film Qui veut la peau de Roger Rabbit[46]. Lorsqu'il la retrouve, elle lui explique que c'est le juge DeMort qui a tué Maroon et Acme et qu'il est sur le point de s'approprier Toonville. L'action se passe à Los Angeles, en 1947 ; dans un univers où les Toons (personnages de dessins animés) ne sont pas de simples dessins mais des personnes réelles extravagantes. Âge légal. L'auteur de fantaisie et de science-fiction Gary K. Wolf publie en 1981 un roman à suspense dans le Los Angeles des années 1940 où des personnages de dessins animés cohabitent avec des humains[4],[5]. L'équipe Disney en Californie réalise 10 minutes supplémentaires[13]. Mauldin a développé l'histoire ainsi[45],[71] : Un autre projet était l'ouverture d'une extension nommée Hollywoodland derrière Main Street, USA à Disneyland et consacrée au cinéma. La notion de conspiration qui a abouti à la disparition des tramways urbains a été le sujet d'une conférence lors de la réunion annuelle en 1999 du Transportation Research Board, intitulée Who Framed Roger Rabbit: Conspiracy Theories and Transportation qui conclut que ces systèmes sur rail ont disparu pour d'autres raisons, économiques, culturelles, sociétales, technologiques ou légales mais sans être une conspiration malgré le fait que National City Lines (NCL) ait été fondée en 1922 par Alfred P. Sloan, Jr. de General Motors puis réorganisée en 1935 autour d'autres acteurs de l'automobile[58]. Wolf a déclaré que le film est en train de se frayer un chemin à travers Disney. Zemeckis est de nouveau embauché en 1985 pour réaliser le film en raison du succès de à la poursuite du diamant vert (1984) et Retour vers le futur[11],[17]. Des mannequins en plastique de Roger Rabbit, Baby Herman et des fouines ont été utilisés pour figurer les personnages animés durant les répétitions afin d'habituer les acteurs à diriger correctement leurs regards lors des prises avec des personnages imaginaires[27]. Lorsque Roger s'enfuit en perçant la fenêtre du bureau de R.K. Maroon, le trou dans le store marque la silhouette du lapin tandis que la vitre ne comporte que des bris. L'animateur Ward Kimball considère cette affirmation fort peu probable mais n'en exclut pas la possibilité en raison du grand nombre de dessins[70]. Après que Daffy demande ce que dit Donald, le canard de Disney insulterait celui de Warner[67] de « goddamn stupid nigger » (« sacré stupide nègre ») mais le script indique « doggone stubborn nitwit » (« imbécile zut têtu »)[68],[69]. En 2002, le tribunal de première instance a classé l'affaire car cela correspondait aux seules recettes de Disney. Thomas Croisière. Ces accessoires ont en fait été imprimés avant la validation du design final. Autrefois sacré star du cinéma dâanimation, le lapin blanc est fortement préoccupé pendant les tournages depuis quâil soupçonne sa femme, la sublime Jessica Rabbit, de le tromper. Williams refuse tout d'abord de participer à Roger Rabbit mais accepte pour un budget de 100 000 dollars de faire un test d'une minute dans lequel Eddie Valiant côtoie des toons[17]. Le film avec son concept des années chaudes d'Hollywood dans les années 1940, est plus orienté vers le public adulte, d'où le label Touchstone mais les éléments en animation restent fortement associés dans la culture contemporaine au jeune public ce qui provoqua un trouble[29]. En octobre 1987 Jeffrey Katzenberg liste les principaux chiffres pour l'animation[13] lors d'une réunion à New York pour un compte-rendu du projet[35]. Julie Salamon dans le Walt Street Journal s'exclame par un « wahou[NB 5] » dans ce quotidien plutôt sérieux[5]. Mais la plupart des personnages principaux ont été créés pour le film : Roger et Jessica Rabbit, Benny le Taxi, Baby Hermann, le gorille-videur. Alfred : Moi j’ai bien aimé quand Roger Rabbit dit : « Moi je peux vous faire des étoiles » et il se tape avec une poêle et là il y a des cloches. Source : IMDb[91] (sauf mention contraire). Les publications sont nombreuses comme Roger Rabbit, The Resurrection of Doom⦠édité par Marvel Comics en 1989[51], les 18 numéros de Roger Rabbit édités par Disney de juin 1990 à novembre 1991[52] et les 5 numéros de Roger Rabbit's Toontown édités par Disney d'août à décembre 1991[53]. Le succès du film Qui veut la peau de Roger Rabbit réside dans l'apparition d'un regain d'intérêt pour l'Ãge d'or de l'animation américaine qui marque aussi le début de l'animation moderne[45].