Puissance délivrée par le parc éolien espagnol en % de la puissance installée, le 2 janvier 2010. Or, cela semblera peut-être une évidence, le vent n’est constant ni en force ni en direction (ce deuxième point n’est pas sans importance car dans les champs d’éoliennes ces dernières ne sont pas placées aux sommets d’un maillage carré mais d’un maillage rectangulaire, le grand côté de la maille devant être dans le lit du vent dominant). 535 talking about this. Cet approvisionnement a représenté un peu plus de 1% de sa consommation totale d’énergie cette même année, et ce alors que la consommation d’énergie de ce pays a augmenté d’un peu plus d’1% par an sur la décennie 1990-1999, comme ce fut le cas en France sur la période 1960-2000. Si nous sommes dans un pays qui dispose déjà d’énormément de barrages (exemple : la Norvège) alors rajouter des éoliennes permet d’augmenter la production totale d’électricité sans augmenter les émissions, mais si nous sommes dans un pays qui n’a pas cette caractéristique géographique, alors l’éolien est un moyen d’économiser 20% à 25% de combustible dans des centrales à gaz ou à charbon qu’il faut conserver, pas un moyen de remplacer lesdites centrales. Il est facile de déduire du petit calcul qui précède qu’un plan ambitieux de production d’électricité à base d’énergie éolienne (par ambitieux, il faut comprendre « qui ne soit pas ridicule comparé à notre consommation actuelle ») n’est pas nécessairement réaliste, quelle que soit l’échéance visée. En enlevant l’exportation et les pertes d’acheminement,, la consommation vaut de 450 à 500 TWh. L’Allemagne, qui vient juste après le Danemark (pour la production éolienne) a aussi des émissions de gaz à effet de serre par habitant bien au-dessus de la moyenne européenne. Il s’agit bien sur d’un exercice académique, mais qui sera illustratif pour cadrer le potentiel vraisemblable de cette forme de production d’électricité. Avec des éoliennes de 2 MW de puissance nominale (qui font de l’ordre de 100 m de haut), fournissant donc environ 4 GWh par an en zone favorable, il en faudrait environ 125.000 éoliennes pour produire les 500 TWh mentionnées plus haut. Jean & Maggy, des passionnés qui vous accompagnent et vous conseillent. (2) Quand il existe, certaines éoliennes sâen passant. Puissance moyenne du vent selon les zones, en W pour un m² de section verticale prise à 50 m du sol (perpendiculairement au sens du vent, bien sûr !). En particulier, les occurrences de vent inférieures à 8 m/s (force 4, trait bleu) sont loin d’être négligeables, et l’on voit que la force 7, à partir de laquelle notre éolienne ci-dessus donne sa pleine puissance, souffle bien moins de 50% du temps. que les éoliennes sont reliées au réseau, et fournissent de l’électricité quand il y a du vent. Energie éolienne techniquement installable en France Métropolitaine en 1998. Et le Danemark ? ), ni sécurisation du réseau électrique (au contraire), et qui risque de pousser à la construction de centrales à gaz en économie « libéralisée » ? Répartition par zone géographique des puissances éoliennes au 30 septembre 2009. (1 TW.h = 1.000.000.000.000 W.h). Non seulement la production allemande n’augmente pas quand la production française baisse, mais c’est l’exact inverse (ce que montre la droite de régression) : quand la production allemande augmente, statistiquement la production française augmente aussi. Contrairement à une idée reçue, le Danemark ne consomme pas lui-même l’essentiel de son électricité éolienne, il l’exporte vers les pays nordiques, en substituant alors de l’électricité hydraulique. Dans ce dernier cas, le rendement global de la chaîne est de 28%. Cette conclusion reste valable pour l’Europe dans son ensemble : Production éolienne horaire de la Grande Bretagne en fonction de la production éolienne horaire de la France en 2012. les barrages aussi sont locaux, au sens où ils sont ici et pas ailleurs, mais les gestionnaires de barrages ne seraient pas plus légitimes à revendiquer une « contribution locale » à l’approvisionnement en énergie renouvelable. A consommation constante, installer des éoliennes pour produire une large fraction de notre électricité nous forcerait donc à disposer, pour une puissance installée équivalente, de centrales thermiques ou hydrauliques. En d’autres termes, une éolienne produit autant d’électricité, pendant toute l’année, que si elle tournait à puissance maximum pendant 2000 heures environ. En partant de ce constat, quelle surface de zones favorables faudrait-il couvrir d’éoliennes pour produire en moyenne la consommation française d’électricité ? Le vocabulaire le plus souvent utilisé pour décrire une éolienne retient principalement quatre sous-ensembles (1):. Et enfin, toutes les renouvelables ne sont pas égales ! Source : https://demanda.ree.es/generacion_acumulada.html, Puissance délivrée par chaque moyen de production en Espagne le 18 janvier 2010 La chaleur de leur souffle provoque alors la sublimation des glaces (passage direct de l’état solide à l’état gazeux), ce qui entraîne la formation d’une coma et un début de queue. Composition d'une éolienne (©Connaissance des Ãnergies). Avec cette option (pas d’éolienne, pas de gaz pour l’essentiel de la puissance installée, mais du nucléaire à la place de l’ensemble), ils auraient émis 50 millions de tonnes de CO2 en moins, en ordre de grandeur, soit 10% à 15% des émissions du pays. La consommation française d’électricité est de l’ordre de 500 TWh actuellement. Concrètement la densité de puissance nominale installée dans un champ d’éoliennes situé dans une zone favorable est de l’ordre de 10 MW par km², soit une production annuelle de l’ordre de 20 GW.h par km², quelque soit la taille des éoliennes concernées (en fait cela va de 7 à 12 MW par km², donc 10 est valable pour un calcul en ordre de grandeur). Au niveau actuel de consommation d’énergie que nous avons, miser beaucoup d’argent et de discours sur l’éolien servira juste à nous précipiter un peu plus vite vers les ennuis, parce, hélas pour nous, le monde est fini et donc le temps pour mettre en oeuvre les « vraies » solutions aussi ! A nouveau, quand la production espagnole augmente, statistiquement la production française augmente aussi. Puissance délivrée par le chaque moyen de production en Espagne le 19 août 2009. (3) Une échelle et/ou un monte-charge permet dâaccéder à la nacelle. mais de 45% en production électrique seule. A gauche : Distribution des vents à l’Ile de Batz (Bretagne Nord). Par ailleurs, l’épaisseur et la couleur du trait représentent la force Beaufort : A Batz, par exemple, la probabilité d’avoir un vent de force 4 ou inférieure venant du 240 est donc de 6% ; celle d’avoir un vent venant du 240 de force 5 à 7 est d’un peu plus de 2%. Ce que suggèrent les courbes ci-dessus de la production espagnole est assez clair : l’éolien n’est pas un moyen de production autonome, c’est un moyen d’éviter, quand le vent souffle, l’utilisation d’un mode de production « autre ». Attendu que de régler le problème du changement climatique nécessite de diviser la consommation d’énergie fossile mondiale par 2 à 4 aussi vite que possible, et, dans les pays développés, par 4 à 12 (soit une diminution de 75% à 92% ! Ce projet a couté plus de 1 milliard de dollars et fournit assez de puissance pour 250 000 habitations moyenne au Texas. Faut-il passer des années à se focaliser sur 1%, quand, dans le même temps, un programme un peu sérieux d’économies d’énergie – comme par exemple l’isolation des logements existants, qui ne demanderait pas plus d’argent public – pourrait facilement faire baisser la consommation d’énergie de 10%, c’est à dire 10 fois plus ? Production éolienne horaire de l’Allemagne en fonction de la production éolienne horaire de la France en 2012. Et nos voisins espagnols auraient économisé bien plus d’émissions s’ils avaient installé, à la place de leurs éoliennes, 10 à 15 GW de nucléaire (et corrélativement 10 GW de gaz en moins), nucléaire qui aurait produit 8000 heures par an pour un coût global bien inférieur par kWh, le gaz n’étant conservé que pour la partie de la pointe que l’hydraulique ne pouvait assurer. Sauf à ce que le consommateur accepte des restrictions importantes (réparties comment ?) (©WWEA). Le même rapport AIE-RTE déjà cité plus haut indique ainsi que, d’une année sur l’autre, les conditions météo peuvent à la fois défavoriser la production (moins de vent, moins de soleil) et augmenter la consommation (plus de froid notamment) avec un « reste à trouver » de 120 TWh par rapport à une année « normale ». le rotor, partie rotative de l’éolienne placée en hauteur afin de capter des vents forts et réguliers.Il est composé de pales (en général 3) en matériau composite qui sont mises en mouvement par l’énergie cinétique du vent. ), mais toujours un paquet de gaz pour pallier l’absence d’éolien. L’engouement auquel nous assistons actuellement pour l’éolien n’est donc pas fondé par des ordres de grandeur en rapport avec le problème (économiser l’énergie de manière massive est bien plus urgent que de planter des éoliennes en faisant croire que ça sera un déterminant significatif de la solution). Il n’est pas dit que ce chiffre soit atteint un jour, par contre ce qui est certain c’est que pour le moment les implantations effectives ne sont pas faites d’abord dans les sites les plus ventés, ce qui montre que d’autres considérations interviennent. Puissance délivrée par chaque moyen de production en Espagne le 1 janvier 2010. Pour une éolienne de 175 kW de puissance nominale le tableau ci-dessous donne la puissance effective en fonction de la vitesse du vent. Share photos and videos, send messages and get updates. Pour fournir 500 TW.h (soit 500.000 GW.h) avec des éoliennes fournissant 20 GW.h par km², il faudrait « planter » une surface favorable de : Soit environ 5% du territoire métropolitain, ce qui représente à peu près la superficie actuellement occupée par les villes, les routes et les parkings, même si en fait les surfaces ne sont pas mobilisées en totalité et restent largement disponibles pour un autre usage (cultures notamment). En effet, des éoliennes plus puissantes sont aussi plus grandes et doivent être plus espacées pour que le vent soit efficace sur toutes les éoliennes (car l’écoulement immédiatement derrière une éolienne est perturbé). Par des importations ? Les chiffres montrent par ailleurs que les pays qui ont investi massivement dans l’éolien, comme le Danemark, n’ont pas beaucoup changé la structure de leur approvisionnement énergétique, ni leurs émissions de gaz à effet de serre. A ce moment, soit nous avons presque 100% d’électricité en moins sur le réseau, soit…. Il y a toujours du nucléaire en base, moins d’hydraulique qu’en hiver (les lacs sont vides ! Formation des équipes, prestations entreprises Mais comme le vent est intermittent, alors que la demande n’est pas dépendante du vent (personne n’entend avoir un frigidaire qui ne fonctionne pas les jours sans vent ! Une solution probablement plus réaliste consiste à produire de l’hydrogène par électrolyse puis à la stocker afin de l’utiliser dans des piles à combustible lors des jours sans vent. Une rose est représentée sur un fond de cercles gradués, qui représentent la probabilité d’avoir du vent d’une force et d’une orientation donnée. Cela signifie que la capacité installée correspond à pas loin de la totalité de la puissance appelée du pays quand le vent souffle assez fort (à cause du fameux facteur 4 mentionné plus haut), et que, les jours avec quasiment rien comme vent (ce qui, même sur l’ensemble du territoire, arrive de temps en temps). On voit immédiatement sur ces roses que le vent « tourne » et que sa force n’est pas régulière. C’est ce que l’on appelle le « foisonnement », et qui correspond à l’affirmation qui semble intuitive qu’il y a toujours du vent quelque part, et donc qu’avec un parc bien réparti on peut se passer de l’essentiel des moyens de « back-up » pour faire face aux jours sans vent. En plus, comme les vents moyens décroissent très vite dès que l’on s’éloigne des zones les plus favorables (crêtes ou littoral), un coefficient moyen « raisonnable » de 1500 (qui reste supérieur à celui constaté en Belgique) et un rendement de 30% pour le stockage obligeraient alors à couvrir près de 20% du pays, avec près de 1 million d’éoliennes. La puissance installée est de 65000 MW, qui n’est jamais atteinte (le maximum se situe aux 2/3), et le minimum s’établit à un peu moins de 4% de la puissance installée (en septembre). Il est bien évident que si le nombre d’heures « équivalent pleine puissance » n’est égal à 2000 que sur 1% du territoire, alors les calculs ci-dessous sous-estiment le nombre de machines à installer et la surface mobilisée, car une partie des éoliennes serait alors installée dans des endroits où l’énergie annuelle produite serait bien inférieure à ce qu’elle est aujourd’hui, pour une éolienne de même puissance nominale bien sûr. Notre production thermique étant de 30 à 40 TWh, nous pouvons alors viser 10 TWh d’éolien tout au plus si nous ne voulons pas augmenter notre besoin de production de pointe et nos émissions (en 2009 nous sommes à 8, il faut donc décélérer ! A nous deux, nous cumulons plus de 25 ans d’expérience, en musculation, et encore plus si on ajoute les autres membres de la #Team_AM.Et nous mettons toute cette expérience à votre service depuis plus de 15 ans via notre site et notre forum, mais aussi sur nos réseaux sociaux, pour vous … Même conclusion que pour la France : quand la production allemande augmente, statistiquement la production anglaise augmente aussi. We would like to show you a description here but the site won’t allow us. L’effet de « foisonnement » n’est clairement pas constaté à l’échelle du continent européen : il n’y a pas compensation de la baisse ici par une augmentation là ! C’est le gaz qui produit l’essentiel de ce que l’éolien ne fournit plus (et cela, on ne le verra dans aucun communiqué de presse !). Il s’agit, comme souvent hélas, de la conséquence logique d’un débat médiatique qui a beaucoup de mal avec les ordres de grandeur. L’énergie électrique fournie par une éolienne est fortement variable au cours du temps. Le mât de certaines éoliennes dépasse à lui seul 100 m de haut. La Suisse, qui n’a quasiment pas d’éoliennes, a des émissions directes par habitant deux fois moindres que celles du Danemark (qui fait partie des premiers pollueurs par habitant en Europe question gaz à effet de serre), et une fois et demi moindre que les nôtres, et pourtant il y fait froid l’hiver (30% de la consommation d’énergie en France est liée au « confort sanitaire », chauffage pour l’essentiel et eau chaude). Puissance délivrée par le parc éolien espagnol en % de la puissance installée, le 23 janvier 2010. Ce que l’on voit clairement ci-dessus, c’est que la productivité du parc n’est pas constante d’un mois à l’autre, et en fait elle ne l’est même pas d’un jour à l’autre. La différence ? Le calcul qui suit est évidemment réalisé dans cet esprit, puisque personne ou presque n’envisage de recourir uniquement à l’éolien pour alimenter un réseau électrique. Pour stocker puis restituer 250 TWh par an, nous voyons qu’un calcul au premier ordre suggère qu’il faut multiplier par 20 à 30 la capacité des STEP (ce calcul ne tient pas compte du fait que les STEP ne sont peut-être pas utilisées à plein actuellement, mais en tout état de cause il faudrait en rajouter pas mal !). Si toute l’énergie électrique du pays était éolienne, le stockage de l’électricité dans des batteries représenterait probablement des consommations de matériaux (et des problèmes d’environnement pour leur fabrication et leur fin de vie….) Si cela est bien le cas, alors le total européen doit déjà obéir à une forme « d’équilibre » : quand la production éolienne de l’Allemagne baisse, on doit voir celle de la France augmenter, ou encore que la production anglaise doit augmenter quand la production française baisse, etc. Le nucléaire tourne « en base », en délivrant une puissance identique toute la journée, L’hydroélectricité est un terme ajustable à la demande, avec des échanges qui contribuent globalement peu à l’équilibre offre demande, La puissance appelée totale culmine à 40 GW, L’éolien fait 5% à 10% de la production environ. Cet argument est hélas doublement inexact : Après des années d’efforts visibles et de discours qui le sont encore plus, l’éolien a produit 12 TWh en France en 2011, soit environ 2,4% de notre production électrique totale, ou encore 1% de notre consommation d’énergie totale. L’observation montre alors que pour passer de la puissance nominale installée d’une éolienne (en W) à l’énergie fournie sur une année (en W.h) il faut multiplier par un coefficient qui, le plus souvent, est de l’ordre de 2.000 (alors qu’un fonctionnement à pleine puissance toute l’année conduirait à une multiplication par 8 760, soit le produit de 365 (jours) x 24 (heures)). Ce pays a installé environ 18 GW d’éolien dans un pays où la puissance appelée monte, en hiver, à environ 40 GW. Ãnergie/climat : la transition est-elle vraiment « en panne » en France ? Production éolienne horaire de l’Allemagne en fonction de la production éolienne horaire de la Grande Bretagne en 2012. Le rendement de l’électrolyse est de 80% au mieux, celui du stockage de l’hydrogène 80% au mieux également (il faut bien utiliser de l’énergie pour le comprimer ! Une puissance nominale 10 fois plus importante ne change pas grand chose au à la manière dont la puissance fournie varie avec le vent (ou encore le % de la puissance installée en fonction du vent). Cela signifie qu’une capacité hydraulique pouvant alimenter la France entière un jour sans vent (si il n’y a plus ni nucléaire ni charbon ni gaz, évidemment, et si la puissance appelée reste du même ordre, soit 70 à 90 GW lors de la pointe quotidienne du soir en hiver) revient à multiplier la puissance des installations par 4 à 5 (pour que la puissance installée soit égale à la puissance maximale délivrée sur le réseau). Question : comment produit-on l’électricité qui n’est plus fournie par l’éolien quand celui-ci passe de 40% à 2% de la puissance appelée ? On donne l’exemple ci-dessous de deux roses des vents pour des sites littoraux, donc particulièrement favorables a priori. Le lundi 30 novembre 2020, les sénateurs ont ouvert une enquête parlementaire sur la gestion de la pandémie de la covid-19 au Madasgascar. Il y a en France environ 5 GW (un GW = un million de kW) de puissance installée en STEP, ayant stocké puis restitué environ 10 TWh d’électricité en 2012. Puissance délivrée par chaque moyen de production en Espagne le 20 janvier 2010. Par ailleurs on a noté que pour un champ d’éoliennes la puissance délivrée par unité de surface est en première approximation indépendante de la taille des éoliennes. De ce fait il n’y a pas de correspondance entre le lieu de production et le lieu de consommation, l’éolien alimentant, comme tous les autres modes de production électrique (sauf le photovoltaïque intégré au bâti), un réseau « global », et heureusement pour les Danois, sinon leur système électrique, incapable de faire consommer localement l’électricité éolienne produite quand le vent souffle fort, serait par terre à chaque dépression ! Le terme anglais « offshore » signifie littéralement « hors côtes »…, Les éoliennes du parc français ont généré 21,1 TWh en 2015, soit près de 3,9% de la production totale dâélectricité en France…, Fin 2011, le parc éolien français se compose de…, Lâénergie éolienne étant intermittente, les prévisions de production dâun parc éolien sont indispensables pour assurer…, Pourparlers avec l'AIEA: Téhéran parle d'un "résultat significatif", Eolien en mer : lancement de la construction du parc de Normandie, Le portugais Galp dans le rouge en 2020 en raison de la crise sanitaire, Nucléaire: Iran et AIEA trouvent un accord "temporaire" pour maintenir une surveillance, Nucléaire iranien: accord sur une "solution temporaire" pour maintenir une surveillance, Accord Israël-Egypte pour la construction d'un gazoduc offshore (responsables). We would like to show you a description here but the site won’t allow us. Sous forme chimique, les possibilités de stockage sont l’utilisation d’un accumulateur (une « batterie ») ou la conversion en hydrogène, sous forme mécanique cela peut consister à remonter de l’eau dans un réservoir d’altitude (ce que fait déjà EDF). La société Espace Eolien Developpement avait établi à la fin des années 1990 une carte détaillant le potentiel « techniquement installable » d’énergie éolienne en France métropolitaine (ci-dessous), et ce potentiel ne montait qu’à 10% de notre production électrique actuelle. Quels sont les constituants dâune éolienne ? Par contre, si un pays fait déjà massivement son électricité de manière thermique, le bénéfice est réel mais… à condition de conserver des centrales thermiques (cas du Danemark et de l’Allemagne par exemple, ceci expliquant peut-être cela), et en acceptant l’idée que le coût complet du kWh éolien est à comparer au seul coût de combustible des centrales non utilisées quand le vent souffle. Si nous supposons que la moitié de l’électricité éolienne est consommée lorsqu’elle est produite, mais que pour l’autre moitié il faut stocker, avec un rendement de 25%, alors il faut environ 300.000 éoliennes de 2 MW pour produire 500 TWh (soit 62.000 qui produisent sans stockage, et 240.000 qui produisent avec stockage, donc une fourniture utile divisée par 4, la même chose que 65.000 sans stockage, et on retrouve bien la production brute de 125.000 éoliennes au total). La Ferme éolienne de Roscoe située au Texas, est la plus grande au monde avec 629 éoliennes, d’une puissance de 781,5 MW. Faut-il valoriser à ce point dans les discours publics une production qui n’amène ni économies de CO2 significatives, ni amélioration de la balance commerciale (au contraire, on importe les éoliennes ! Qu’à cela ne tienne : il est possible que si le vent faiblit ici, il va forcir là , et « en moyenne sur l’Europe » il y aura toujours du vent quelque part. La lecture de cette carte montre déjà que, rien que pour avoir 10% d’électricité éolienne, il faudrait couvrir quasiment toutes les Cévennes, la Bretagne et la Normandie : ce n’est pas rien ! Et ces moyens de pointe, il n’y en a pas trente-six : ce sont soit des barrages (mais en Europe nous ne sommes. hors de proportion avec les moyens disponibles : dimensionner des accumulateurs pour stocker l’équivalent d’une semaine de production d’électricité (à raison de 1,5 TWh par jour en gros) demanderait la fabrication de 7 tonne(s) de batteries plomb-acide par Français (une telle batterie stocke environ 30 Wh par kg de poids). (1) Le petit éolien nâest pas compris dans cette définition. L’observation montre alors que pour passer de la puissance nominale installée d’une éolienne (en W) à l’énergie fournie sur une année (en W.h) il faut multiplier par un coefficient qui, le plus souvent, est de l’ordre de 2.000 (alors qu’un fonctionnement à pleine puissance toute l’année conduirait à une multiplication par 8 760, soit le produit de 365 (jours) x 24 (heures)). Comme en outre stocker des quantités massives d’électricité n’est pas possible aujourd’hui, recourir à l’éolien « autant que possible » signifie, en pratique (et c’est bien comme cela que procède les pays très engagés) : Supposons par exemple que nous souhaitions produire 20% à 25% de notre électricité avec de l’éolien couplé au réseau, sans stockage additionnel. Cela donne logiquement pour l’Europe dans son ensemble une production éolienne qui n’est pas du tout « constante parce qu’il y a toujours du vent quelque part » : Puissance injectée heure par heure sur le réseau par l’ensemble des éoliennes d’Europe, entre le 1er septembre 2010 et le 28 mars 2011. ), et enfin les meilleurs piles ont des rendements de 80% en cogénération (ce qui revient à promouvoir le chauffage électrique alors que ce mode est présenté comme une hérésie aujourd’hui !) Que nenni (et au niveau de l’ensemble de l’Europe ça serait de toute façon un peu difficile !) Faut-il le faire alors que nous allons avoir des récessions de plus en plus fréquentes ? C'est un dictionnaire pour les mots croisés et mots fléchés.
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