Sous Ptolémée V, les pharaons autochtones Hourounnéfer et Ânkhounéfer en viennent à émanciper la Thébaïde. La démarche de Jésus a une signification unique. Rappelons que selon l'hypothèse la plus courante, Mérytaton meurt très jeune, à dix-sept ans[107], mais on n'a pas encore retrouvé sa tombe ni sa momie[106] ; et c'est Toutânkhamon qui lui succède. Traduction de A. Fermat et M. Lapidus[72]. Chacun d'eux se termine par une période de déliquescence monarchique appelée « période intermédiaire ». Les princes royaux y sont éduqués aux côtés des fils des grands dignitaires locaux et étrangers. Cette attitude n'est pas sans rappeler les figurations du dieu Osiris, surtout lorsque Pharaon est vêtu du suaire mortuaire qui le fait ressembler à une momie. Durant 121 ans, les Perses prennent en charge l'administration du pays (XXVIIe dynastie achéménide). Après son décès, éclate une crise de succession qui voit Achôris remporter la mise (-393 à -380). En tant que combattant, pharaon repousse isefet par la guerre contre les envahisseurs et la chasse contre les bêtes sauvages. Tout comme l'image, le nom est le signe de la présence de Pharaon[51]. Progressivement l'entier contrôle du pays est perdu. Le nord est fortement morcelé entre une dizaine de Grand-chefs qui, au mieux, reconnaissent la suzeraineté de l'un des pharaons[35]. Toujours est-il aussi que cette période est marquée par une grande confusion à la fois religieuse, politique, dynastique et militaire. Les pillages de la fin de l'Ancien Empire, ont incité les architectes à doter ces édifices de mesures de sécurités plus compliquées avec des corridors à herses et des impasses. Dès les Textes des pyramides, le pharaon est « celui qui met Maât à la place d’isefet » et « celui qui amène la Maât, qui repousse l’isefet ». Plus que tous les autres pharaons, Ramsès II a usé de ce moyen de propagande ; à Memphis, à Thèbes, à Pi-Ramsès ou à Abou Simbel en les plaçant à l'entrée des temples. Dès la première dynastie égyptienne, la couronne blanche de Haute-Égypte est portée très couramment ; de même que la couronne rouge de Basse-Égypte et la double-couronne pschent. Les différentes sources documentaires de la période pharaonique doivent être examinées avec précaution et circonspection. Les liens sont toutefois entretenus par des mariages politiques. Après hésitation, le roi lui envoie son troisième fils, Zannanza. Ces souverains se sont succédé sur une période de plus de trois millénaires entre -3150 et -30. Toute action humaine doit nécessairement s'insérer dans les structures de l'État pharaonique imaginé comme la transposition terrestre du gouvernement céleste de Rê. Généralement de plus petites pyramides sont édifiées autour de celle du pharaon pour recevoir les dépouilles de la mère ou des épouses royales[121]. L'Égypte antique a fondé sa prospérité sur les eaux du Nil. […] Il donne la force à ses compagnons et des nourritures à ceux qui suivent son chemin. L'inclusion de la nécropole royale dans l'enceinte religieuse constitue une innovation qui caractérise le premier millénaire avant notre ère et l'on retrouve la même situation à Saïs pour les sépultures royales de la XXVIe dynastie[133]. Aujourd'hui, il n'en reste plus que les deux colosses de Memnon. En son temps, Thoutmôsis IV épouse une princesse du Mittani, la fille du roi Artatama Ier. Les contes du Papyrus Westcar sont contemporains de cette époque. Ces pharaons, installés dans le Nord, à Pi-Ramsès, perdent peu à peu toute influence dans le Sud face au pouvoir politique grandissant du clergé d'Amon. À l'image des dieux, les pharaons ont brouillé les liens familiaux en pratiquant à l'occasion des unions incestueuses ou rituelles. Chaque année au mois de juin, la crue est attendue avec fébrilité et impatience. En -671, sous le règne du nubien Taharqa, les Assyriens d'Assarhaddon pénètrent en Égypte et prennent Memphis ; en -663, sous Assurbanipal, ils mettent en déroute l'armée de Tanoutamon et pillent Thèbes de ses riches trésors cultuels[36]. ». La localisation exacte de Thinis reste problématique mais les indications funéraires livrées par sa nécropole sur le site d'Oumm el-Qa'ab à Abydos laissent à penser que Thinis a été la puissance politique dominante en Haute-Égypte à la fin de la période Nagada III, très peu de temps avant l'unification. Thoutmôsis III est, dans les apparences, associé au pouvoir et tous les événements restent datés par rapport à son règne. Cette constatation est tout aussi valable pour les Moyen et Nouvel Empires. Dans une première phase, durant le Cérémonial du Grand Siège, le pharaon est purifié des miasmes de l'année écoulée. Ses liens avec la sphère divine se manifestent par l'élaboration d'un nom sacré composé de cinq titres différents. Il est Rê, grâce aux rayons duquel on voit, et il illumine le Double Pays plus que le disque solaire. D'où l'importance qu'attachent les pharaons aux noms qui les désignent et l'acharnement avec lequel ils ont fait marteler ceux d'un prédécesseur honni[49]. De nombreux films se sont attachés à faire revivre les pharaons célèbres. Aussi, le règne des femmes est souvent associé à la déliquescence du pouvoir monarchique et se présente comme la prolongation d'une dynastie en proie aux difficultés[101]. La monarchie, remise sur pied par Horemheb, Séthi Ier et Ramsès II sombre à nouveau après la mort de Mérenptah du fait des rivalités entre ses descendants ; le pouvoir de Séthi II se voyant contesté dans le sud par Amenmes[31]. Grand polygame, Pharaon dispose de nombreuses concubines, pratique des unions rituelles incestueuses ainsi que des mariages diplomatiques. Il s'agit sans doute de descendants de Pépi II qui depuis Memphis exercent une autorité fantomatique (quelque dix-sept rois en vingt ans). Le conquérant se rend, de suite, dans l'oasis de Siwa où un oracle le reconnait comme fils du dieu Amon et pharaon. Selon la tradition grecque, Nitokris aurait régné à la fin de la VIe dynastie après l'assassinat de son frère Mérenrê II. L'activité architecturale est relancée par Osorkon II à Memphis, Thèbes, Bubastis, Éléphantine. Lors de la fête, Pharaon traverse différents états d'être lors d'un parcours mystique. Toute pyramide bénéficie d'une substructure intérieure qui comprend des couloirs qui relient une succession de chambres funéraires. Pour cette dernière, son époux lui a consacré le petit temple d'Abou Simbel et une tombe thébaine qui a conservé son admirable décoration murale d'origine[112]. Cette liste est exposée au Musée égyptien du Caire depuis sa découverte en 1861 par l'équipe d'Auguste Mariette[10]. Manquant d'argent, Khéops aurait obligé sa propre fille à se prostituer (Euterpe, CXXIV-CXXVI). Intro Biographie Œuvres Liens. Le successeur de Rhampsinite serait le tyrannique Khéops qui causa la ruine du pays en obligeant 100 000 hommes à participer à la construction de sa pyramide. Après la mort d'Amenhotep III, la princesse Tadukhipa, vue son haut-rang devient une épouse secondaire d'Akhenaton. Leur politique extérieure est tournée vers le monde méditerranéen. On situe son règne aux alentours de -1327 à -1323[1]. Ce lieu commun est malgré tout entretenu par les moyens de la culture de masse d'origine nord-américaine. Les noms de 345 pharaons nous sont parvenus grâce à de multiples attestations dont des listes royales compilées par les scribes égyptiens. Après la défaite navale d'Actium en -31, le suicide de Cléopâtre VII et l'assassinat de Ptolémée XV en -30, l'Égypte passe sous domination romaine en devenant une province de l'Empire administrée par un préfet[43]. À Bubastis, Sheshonq Ier fonde la XXIIe dynastie. On y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx. Il conserve le rang de « Père Divin », peut-être en tant que tuteur du jeune roi. Comme tous les êtres humains, Pharaon est soumis au vieillissement et à l'amoindrissement de ses forces. En Égypte antique comme dans d'autres sociétés anciennes ou primitives, donner un nom à une personne est lourd de signification. Cette liste sur papyrus a été gravement abîmée au XIXe siècle durant son transport vers le Musée égyptologique de Turin. Au Nouvel Empire, Pharaon est le fils charnel du dieu, sa semence. Son successeur Hor-Aha a quant à lui visiblement manifesté le désir de parachever cette œuvre fondatrice. Selon la théologie dominante, il est comme le dieu solaire Rê dont il est le fils. Cette suprématie royale s'incarne dans le faucon Horus, dieu emblématique de la monarchie et vainqueur de Seth, le semeur de trouble. Dans la pratique, il délègue l'exercice du culte à un clergé qu'il supervise. Là, s'opère une transformation mystique où la dépouille passe de l'immobilité de la mort vers une vie nouvelle auprès des grands dieux du panthéon égyptien. Dans les années suivantes, son tombeau a été visité par deux fois par les pilleurs de tombe. L'origine du tombeau pyramidal remonte à l'Ancien Empire. Parmi les nombreuses épouses secondaires de Ramsès II figurent des princesses nubiennes du pays de Ouaouat et des princesses asiatiques, filles des rois vassaux. Les documents égyptiens ne mentionnent pas de pharaon So mais il s'agit peut-être d'un diminutif du prénom Osorkon, en l'occurrence celui d'Osorkon IV. La Pierre de Palerme remonte à la Ve dynastie. Leur supériorité militaire repose sur une technique de combat jusqu'alors inconnue des Égyptiens : l'utilisation des attelages à chevaux (charrerie) dans les batailles[25]. À Edfou, la confirmation se tient aussi le premier du mois de Tybi, date anniversaire du couronnement d'Horus, avant l'ensemencement des champs et en lien avec l'investiture annuelle du Faucon sacré[58]. Son exact contraire est isefet manifestation des aspects déchaînés de la vie sociale (vol, mensonge, avidité, cruauté, colère, crise, violence). La maîtrise des techniques de construction et de la sculpture sur pierre permet des développements architecturaux et artistiques considérables. Ces abrégés fournissent une liste de rois classés en trente et une dynasties, regroupées de la période thinite à la Basse époque. Dans l'imaginaire collectif contemporain, les pyramides sont le symbole de l'Égypte antique. Le pharaon Ahmôsis (fondateur de la XVIIIe dynastie) est le dernier souverain à bénéficier d'une pyramide, grâce à son cénotaphe d'Abydos. C'est le lieu de résidence de la Grande épouse royale, des épouses secondaires, des khékérout nesout « Ornements du roi » et des néferout « les Beautés ». Durant toute la durée de la civilisation égyptienne, les noms royaux ont été consignés dans des listes sur papyrus et sur les murs des temples. Chaque pharaon est ainsi le garant d'une unité égyptienne voulue et instituée par les dieux. En retour de ce don, sans doute le plus précieux de tous, Pharaon obtient des dieux que le système perdure par l'envoi de la Maât cosmique que sont les cycles du temps et des saisons[81]. Chaos que Pharaon se doit d'éradiquer par sa puissance guerrière[84]. Le terme khâou « apparition » sert aussi à désigner les couronnes que porte le souverain. Au cours du règne, lorsqu'un événement d'importance advient (victoire militaire, célébration d'un jubilé), la titulature peut être amendée afin de l'évoquer. A ce titre elle fait partie des plus hautes statues du monde, quoi que dans les dernières de la liste. Le terme pharaon (de l'égyptien ancien : per-aâ « grande maison ») sert à désigner les rois et reines de l'Égypte antique. Il rassure toutefois le souverain en annonçant l'avènement d'Amény, un pharaon sauveur ; sans doute Amenemhat Ier. L'aspect divin de la personnalité de Pharaon s'exprime à travers le concept du Ka Nesout ou « Ka du roi ». Le char de combat est introduit en Égypte durant la Deuxième Période intermédiaire lorsque le Delta du Nil est sous la domination des Hyksôs. — Instruction royaliste de Séhotepibrê (extrait). L'égyptologue et romancier Christian Jacq a quasiment exploité toutes les époques égyptiennes ; La Reine Soleil (1988) décrit le couple formé par Toutânkhamon et Ânkhésenpaaton, les cinq tomes de Ramsès (1995-1996) constituent une biographie romancée du fougueux Ramsès II, Le Pharaon noir (1997) relate les luttes de Piânkhy contre les princes libyens, les trois tomes de La Reine liberté (2001-2002) relatent l'expulsion des Hyksôs, en quatre tomes Les Mystères d'Osiris (2003-2004) narrent des intrigues sous le règne de Sésostris III, les trois tomes de Et l'Égypte s'éveilla (2010-2011) montrent la formation du royaume égyptien sous la conduite de Narmer, tandis que Imhotep, l'inventeur de l'éternité (2011) est une biographie fictive du concepteur de la pyramide de Djéser[152]. Ces différents costumes cérémoniels apparaissent dans ce qu'il est convenu d'appeler les piliers « osiriaques ». À neuf reprises, Pharaon est oint avec des onguents prophylactiques destinés à repousser les esprits malins (morts en colère, envoyés de Sekhmet, démons massacreurs de Bastet) et toute chose néfaste. Le personnage principal, Sinouhé, fuit l'Égypte après le meurtre d'Amenemhat Ier lors d'un complot. Parmi les textes légués par l'Égypte antique figure le genre des prophéties où un sage capable de prédire l'avenir s'adresse à Pharaon en des termes pathétiques. Pour s'assurer de la véracité des paroles de l'accusé, celui-ci doit prêter serment sur la Vie de Pharaon ou sur la Vie des dieux. Par conséquent, il semble que la ville de Noubt ait été soumise militairement ou diplomatiquement par l'une de ses rivales, par Nekhen ou Thinis, durant la dernière phase de la formation de l'État pharaonique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour réussir cela, il se doit de disposer d'un appareil militaire (troupes, police). Vers la fin, la vallée était percée par une soixantaine de tombes royales ou princières ce qui ne manqua pas de poser des problèmes de place et d’empiétement. Un nombre appréciable de contes de l'Égypte antique ont été redécouverts depuis les débuts de l'égyptologie au milieu du XIXe siècle. Dans une seconde phase, durant les journées des Rites de l'Adoration d'Horus qui confère l'héritage, se met en place une magie opératoire où le glyphe iaout « fonction royale » est dessiné sur la main du roi[n 5]. En tant que symbole politique de l'unité égyptienne, le pharaon est le « Maître des Deux-Terres » (neb-taouy) car il est avant tout le personnage dans lequel se manifeste l'union politique des deux parties du pays. Quel que soit leur rang hiérarchique, les fonctionnaires de Pharaon exercent un pouvoir judiciaire lié à leur fonction. Ces inscriptions sont les plus anciens textes religieux connu à ce jour et sont à la base de nos connaissances sur les fondements de la religion égyptienne. Cette course n'est cependant pas le rituel central du jubilé. Par allusions, le rite est aussi consigné sur l'embrasure des portes des temples de l'époque ptolémaïque à Karnak, Edfou et Philæ[57] et un hymne d'offrande figure dans le Livre des Morts (chapitre 168 A/B). Pour les auteurs médiévaux, la bâtardise d'Alexandre n'est qu'une calomnie diabolique visant à salir la réputation d'Olympias[146]. Ils se constituent ainsi un empire maritime avec l'annexion de la Cyrénaïque, de la Cilicie, de la Carie, de Chypre et d'îles Égéennes. En 1954, le film américain L'Égyptien (The Egyptian) de Michael Curtiz adapte librement le roman Sinouhé l'Égyptien de l'écrivain finlandais Mika Waltari paru en 1945. À ce jour, la plus célèbre découverte est celle du tombeau de Toutânkhamon réalisée en 1922 par le britannique Howard Carter. L'Égypte antique est une civilisation qui n'a pas connue de magistrats professionnels. Sur une empreinte de sceau, Narmer, le premier roi de la Ire dynastie, est aussi désigné par l'épiclèse de Mén(y) qui signifie précisément « Celui qui établit / qui fonde (l'État) ». Ce vaste groupement humain dispose de sa propre structure de gestion assurée par une hiérarchie administrative de scribes, de percepteurs et de gardiens masculins ; le tout sous la mainmise de la Grande épouse. Une statue anonyme est inconcevable car l'absence du nom du détenteur de la charge royale revient à lui dénier l'exercice de la royauté terrestre. Bien au contraire, elle se définit de par ses liens parentaux avec le souverain en tant que mout nesout « mère du roi », sat nesout « fille du roi » ou hemet nesout « épouse du roi »[110]. Le Conte prophétique ou Prophétie de Néferti a une portée plus politique. Elle a été découverte dans les décombres de la chapelle funéraire du scribe royal Tjounroy. En ordonnant l'ouverture des réserves, Pharaon met fin à la pauvreté et telle une puissance surnaturelle assure l'abondance générale[83]. Le char de guerre jouant dès lors un grand rôle au cours des opérations militaires, celui-ci devient le nouveau symbole du pouvoir pharaonique. Traduction de Claire Lalouette[75]. D'une manière théorique, Pharaon est seul autorisé à approcher la statue. Grand temple d'Abou Simbel, XIXe dynastie. Trahir ce serment, c'est s'exposer à la peine de mort. Peut-être était-il plutôt Zannanza, prince hittite qu'Ânkh-Khéperourê aurait mandé comme époux à l'empereur hittite Suppiluliuma Ier, pour rétablir des relations diplomatiques et apaiser le conflit avec l'adversaire ? « Première fois de la fête-Sed ; qu'il soit un doué de vie ! La massue est brandie bien haut, prête à fracasser le crâne d'un captif apeuré, les bras levés dans un ultime geste défensif. Certaines ont mis à profit leur compétence politique en tant que reine-mère, régente ou tutrice. L'avènement peut donc se dérouler à n'importe quel moment de l'année. L'archéologie a aussi permis de distinguer une dynastie archaïque, antérieure à la première, la dynastie égyptienne zéro. Mort de vieillesse ou assassiné, Pharaon repose momifié dans une somptueuse tombe ; dans un caveau funéraire aménagé dans une pyramide aux Ancien et Moyen Empires, dans un hypogée de la vallée des Rois au Nouvel Empire ou dans une nécropole aménagée dans l'enceinte d'un temple à la Troisième Période intermédiaire et à la Basse époque. Ces derniers sont chassés hors du royaume par Ahmôsis au début de la XVIIIe dynastie. Selon le Belge Philippe Derchain, Mény est un nom inventé à postériori par les Égyptiens eux-mêmes pour doter les annales royales d'une figure de père fondateur. Les Anciens Égyptiens ont probablement vu dans cette élévation naturelle un symbole du tertre primordial sur lequel s'est éveillé Rê à l'aube des temps. Contrairement à une idée largement répandue, il n'existe pas de matriarcat et la transmission n'est pas véhiculée par la lignée de la mère. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Il n'existe pas qu'un seul harem car cette institution se trouve dans les principales villes du royaume ; à Thèbes, à Memphis et à Amarna (sous Akhenaton). Fort de cette puissance, les conceptions religieuses évoluent vers la divinisation de la fonction pharaonique. Tout au long de la civilisation, certains concepts sont immanquablement mentionnés dans les titulatures comme la puissance, la compétence, la fécondité, la vitalité ou la justice (Maât). En 1923, Cecil B. DeMille réalise pour la Paramount Pictures Les Dix Commandements, un film muet épique, où Moïse (Theodore Roberts) affronte Ramsès II (Charles de Rochefort). Les constructions gigantesques abondent, ponctuées de hauts obélisques et de statues colossales. - VIe dynastie - Brooklyn Museum. Dans le ciel, les forces cosmiques sont incapables de fonctionner sans Rê, le maître des dieux. Pour chaque règne est donné la durée exacte en années, mois et jours[11]. Sous l'autorité du nubien Chabaka sont érigés de nombreux monuments dans les principaux centres religieux égyptiens : à Memphis, Abydos, Dendérah, Esna et Edfou. Certaines identifications effectuées par Maspero sont maintenant controversées ; celle de Thoutmôsis Ier n'est ainsi probablement pas la bonne[129]. La tombe pillée contient encore le sarcophage externe en quartzite du roi et des fresques dont le style et les thématiques présentent des analogies avec celles du tombeau de Toutânkhamon. Son fils et successeur Amenhotep III épouse au moins quatre princesses étrangères de haute lignée. L'imaginaire religieux égyptien est dominé par le mythe du conflit originel entre Rê et le serpent Apophis. Le personnage le plus célèbre est le pharaon de l'Exode, figure archétypale du souverain despotique opposé aux desseins du Dieu de Moïse. En résumé, la Maât est un principe de vie ; l'ensemble des conditions qui font apparaître et se renouveler la vie[65]. Émile Brugsch est le premier scientifique à descendre dans la cachette royale, à l'origine une tombe creusée pour le grand-prêtre Pinedjem II. La Liste de Karnak remonte au règne de Thoutmôsis III (XVIIIe dynastie) et figure gravée sur trois parois d'une chapelle originellement située dans l'enceinte d'Amon-Rê à Thèbes. Les représentations du roi ainsi que sa titulature ont été en revanche systématiquement détruites, indiquant que la profanation de la sépulture a eu lieu peu de temps après l'inhumation. Durant la Troisième Période intermédiaire, la ville de Tanis est la grande métropole de Basse-Égypte et le lieu de résidence des pharaons. Dès la Ire dynastie, les reines ont joué le rôle de proche conseillère du roi. Aÿ (II) est le douzième et avant-dernier pharaon de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire). Cette formidable prospérité ne va toutefois pas se maintenir sous les Ve et VIe dynasties. Vers -1720, ils mettent Memphis à sac et installent un gouvernement propre à Avaris. Cette fusion se produit lors du couronnement lorsque l'individu prend place sur le trône d'Horus. Il reçoit des amulettes en faïence (les glyphes ânkh et ouas, vie et puissance) ainsi que des parures régalienne (écharpe, couronnes, pagne). À l'instar des pharaons égyptiens, les trois premiers Ptolémée conquièrent la Palestine et la Syrie. Il s'enfuit en Nubie où l'on perd sa trace. Elle se déroule près et dans la cour de la Maison de vie, sur une quinzaine de jours, avant la venue de la crue du Nil, entre le premier des jours épagomènes et le 9 du mois de Thout. La ville d'origine du rite n'est pas connue, peut-être Héliopolis, mais il s'est diffusé à travers le pays et a été mis en œuvre dans les grands temples provinciaux. D'après l'historien Manéthon de Sebennytos (-IIIe siècle), le principe juridique qu'une femme puisse devenir pharaon a été accepté par les Égyptiens sous le règne de Ninetjer, le troisième souverain de la IIe dynastie (-XXVIIIe siècle). Durant tout le Nouvel Empire, la plupart des pharaons ont été inhumés à l'ouest de Thèbes. Ces derniers définissent la nature de la personne royale et constituent en même temps une idéologie du pouvoir. À l'occasion de dialogues ésotériques avec un passeur récalcitrant, la traversée d'un canal est assimilé à un voyage vers les contrées de l'Au-delà. D'autre part, le développement du commerce (ivoire, or, poterie) du Soudan à la Palestine a nécessité un contrôle militaire et administratif accru, plus efficace, centralisé et autoritaire sur les lieux de production et le long des axes de circulation pour éviter les pillages et les déperditions[17]. Considérée comme une usurpatrice par ses successeurs mâles, ses cartouches ont été martelés et son nom écarté des annales royales officielles[104]. L'Ancien Empire (-2700 à -2200) est la plus longue période de stabilité politique connue par l'Égypte antique. Pour preuve, la démesure des temples de Karnak, Louxor, Abydos ou Abou Simbel. Dans le mythe osirien, Horus et Seth sont les « Deux Combattants » ou les « Deux Compagnons » tandis qu'Isis et Nephtys sont les « Deux Sœurs » ou les « Deux Pleureuses ». Aÿ est déjà un haut fonctionnaire sous le règne d'Akhenaton, où il est mentionné d'abord comme Supérieur de la charrerie. Une troisième rangée répète tout le long la titulature de Séthi. Share photos and videos, send messages and get updates.

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